Histoire et patrimoine d’Etrembières

Découvrez nos lieux de mémoire

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Place Marc Lecourtier-Mairie

La mairie d’Etrembieres est située à l’endroit où le château des Terreaux ou châteaude Châtillon s’élevait en contrebas, près du moulin des Eaux Belles. Pierre de Châtillon,seigneur d’Etrembieres, reçut en dot le château
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Parc des Frères Grenat

L’emplacement de ce parc se situe en partie à l’endroit où se trouvait la propriété de la famille Grenat. Les quatre frères Grenat ont été arrêtés en 1944 et déportés en Allemagne, d’où ils ne sont jamais revenus. Dans ce parc se trouve le monument aux morts.
3

Chapelle du cimetière, ex église Notre Dame de l’Assomption

La Grosse de Peney (catalogue d’Aymon de Quart, évêque de Genève), datée de 1304, le plan de l’église est extrêmement simple : un rectangle constituant la nef, se terminant par un carré plus étroit, caractérisant le chœur à chevet plat percé d’une fenêtre.
3.1

Cimetière et tombe d’Edouard Castres

Edouard Castres, artiste peintre, né à Genève le 21 juin 1838 et mort le 28 juin 1902, à l’âge de 64 ans est enterré dans le cimetière d’Etrembieres, village où il vécut plusieurs années.
3.2

Château d’Etrembières “Château Haut”

Au pied du Salève, le château d’Etrembieres de type maison forte existe depuis des temps ancestraux. Sa construction date de la fin du 13 siècle ou début du 14 siècle et a subi plusieurs remaniements au fil du temps.
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Moulin des Eaux-Belles

Attesté depuis 1474, un moulin des Eaux-Belles dépendait alors du château de Châtillon ou des Terreaux, situé à 500 mètres plus à l’est dans les plaines.
5

Groupe Scolaire Jean-Jacques Rousseau

En 1990, les écoles de part et d’autre, - chef-lieu et Pas de l’Echelle - s’avèrent trop petites. Elles laisseront la place à la construction du groupe scolaire Jean-Jacques Rousseau.
6

Mont Salève

Du haut de ses 1379 mètres, le Salève ou mont Salève domine la commune d’Etrembières.
7

Préhistoire et Magdalénien et objets préhistoriques du Salève

Au pied du Salève, et sur ls bords de l’Arve, il n’y avait que des rochers et des peupliers, donc peu de place pour les cultures et les habitations. Mais près du sentier du Pas de l’Echelle,
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Téléphérique du Salève

Le premier transport au Salève a été imaginé par Maurice Delessert, administrateur du train à crémaillère du Salève. Eh oui ! Il était possible, dès 1893
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Centre Culturel – Art’Salève

Conçue par le célèbre architecte savoyard Maurice Novarina (1907-2002), Notre-Dame- de la Paix du Pas de l’Echelle est dessinée à partir de 1963 et livrée en 1967.
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Le Parc de Bois Salève

Acquis par la commune en novembre 2007, ce parc, d’une superficie de 94 131 m2, a été aménagé en 2019.
11.1

Château de Symond

Connue depuis le 14e siècle à l’emplacement même de l’actuel Bois Salève, la Maison forte de Symond (ou Cymont dans certains textes) commandait l’accès au Pas de l’Echelle, escaliers taillés dans la roche du Salève et permettant de rejoindre le village de Monnetier.
11.2

Chapelle des enfants de Marie

Construite par l’architecte Jean-Daniel Blavignac (1817-1876), la chapelle des enfants de Marie est une miniature néo-gothique. C’est l’abbé́ Fleury qui, pour le compte d’Emilie Guers, la mère supérieure, prend contact avec Blavignac dès janvier 1859.
11.3

Meule

12

Fontaine César

Depuis le village du Pas de l’Echelle, en passant devant la douane de Veyrier pour vous rendre au bord de l’Arve, vous passez, en bas du chemin, devant un bassin, avec une voûte à l’une de ses extrémitéś.
13

Pont Etrembières

Permettant le franchissement de l’Arve à la limite des communes d’Etrembières et d’Annemasse, le pont d’Etrembières a toujours été, au fil des temps, d’une importance capitale.
14

Bloc Veyrier Etrembières

Ce roc Veyrier-Étrembières symbolise le rapprochement transfrontalier d’Étrembières et de Veyrier, souhaité par les maires de l’époque, M. Mermod de Veyrier et M. Giacomini d’Étrembières.
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Bibliothèque

La bibliothèque a ouvert ses portes en juin 2009 : le résultat d’un projet initialisé et abouti suite au travail, durant plusieurs années, du conseil municipal des Jeunes de la commune.
16

Cimetière Israélite

Inauguré en 1920, le cimetière israélite de Veyrier (tel qu’il se nomme) a pris le relais du cimetière juif de Carouge, arrivé à saturation.
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Carrières du Salève

La SARL Les Carrieres du Saleve exploite une carrière sur les communes d’Etrembières et de Bossey et plus précisément au lieu-dit « Le Pas de l’Echelle » au pied du Salève.
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Les Etangs du Pas de l’Echelle

Les étangs d’Etrembières, composés de trois étendues d’eau, sont situés au bord de l’Arve.
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Douane de Veyrier

Le passage de la frontière suisse la plus proche, se situe au Pas de l’Echelle et nous relie avec la commune voisine de Veyrier.
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Parapente

Le parapente est un aéronef dérivé du parachute, permettant la pratique du vol libre ou du paramoteur.
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Source d’Aigue Noire

De nombreuses sources d’eau sortent du Salève, parfois sous la forme de cascades, plus ou moins grosses selon les saisons, parfois sous la forme de petits ruisseaux canalisés puis laissés à l’air libre comme le ruisseau des Eaux Belles ou entièrement canalisés et ressortant de l’autre côté de la frontière.
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Fleurs

Les euphorbes font partie d’un genre immense et très polymorphe.

Place Marc Lecourtier-Mairie

À propos de ce lieu

La mairie d’Etrembieres est située à l’endroit où le château des Terreaux ou château de Châtillon s’élevait en contrebas, près du moulin des Eaux Belles. Pierre de Châtillon, seigneur d’Etrembieres, reçut en dot le château des Terreaux en 1474 par son mariage avec Marguerite de Gerbais. Après sa mort, la maison forte des Terreaux devint la propriété́ de Marius d’Arenthon, seigneur d’Alex, le 6 avril 1530. Les descendants de Marius eurent une fille, Marie-Claudine, qui épousa le seigneur de Bellegarde, François-Marie de la Fléchère, comte de Veyrier, en 1681. Le plan du château est fourni dans l’ouvrage de Louis Blondel « Châteaux de l’ancien diocèse de Genève » (1956) et repris dans « Etrembieres, d’hier à aujourd’hui » édité́ par la commune en 2005.

Le bâtisseur de l’actuelle mairie est Marc Lecourtier, maire de la commune de 1977 à 1986. Une plaque en sa mémoire est apposée sur un des murs du bâtiment.

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59 Place Marc Lecourtier 74100 Étrembières
Lundi : 9h-12 et 13h30-17h30, mercredi : 13h30-17h30, jeudi : 13h30-18h30, vendredi : 9h-12h, fermée les samedi, dimance et mardi.

Parc des Frères Grenat

À propos de ce lieu

L’emplacement de ce parc se situe en partie à l’endroit où se trouvait la propriété de la famille Grenat. Les quatre frères Grenat ont été arrêtés en 1944 et déportés en Allemagne, d’où ils ne sont jamais revenus. Dans ce parc se trouve le monument aux morts. Notons que la cascade a permis de créer un point d’eau, agrémenté d’un petit pont. Le bassin sert également à l’arrosage municipal du chef-Lieu. Cet espace vert, ouvert à la population, constitue pour le centre bourg un lieu de détente agréable.

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Chapelle du cimetière, ex église Notre Dame de l’Assomption

À propos de ce lieu

La Grosse de Peney (catalogue d’Aymon de Quart, évêque de Genève), datée de 1304, nous apprend que :

  • une église Notre-Dame existe à Etrembieres,
  • les revenus de la paroisse sont taxés,
  • un visiteur délégué par l’évêque en ayant désigné le curé et deux paroissiens pour limiter l’espace du cimetière afin d’empêcher le bétail d’y paître ! Il est donc probable que cette organisation paroissiale, avec son lieu de culte date du 13e siècle.

À cette date, le plan de l’église est extrêmement simple : un rectangle constituant la nef, se terminant par un carré plus étroit, caractérisant le chœur à chevet plat percé d’une fenêtre. Ce plan se retrouve dans la grande majorité, sinon la totalité des églises primitives de la région de Genève. Les murs très épais sont renforcés par trois contreforts massifs et sont percés de trois fenêtres romanes.

Les écrits du chanoine Gavard sont remis en question, entre-autres par le fait que la voûte en arc brisé n’est pas gothique mais romane. Plusieurs écrits stipulent qu’à cette époque, jusqu’à la fin du 13e siècle, les architectes romans font coexister des voûtes en tiers-point (arc brisé) et des fenêtres et portes en plein cintre, comme c’est le cas à Etrembieres.

La stabilité de la population jusqu’au 18 siècle a fait que l’église (à l’heure actuelle, la chapelle, qui est une petite église, n’a pas le titre de paroisse) n’a jamais eu besoin d’être agrandie ni qu’il a fallu prévoir la construction d’une autre plus grande. Elle suffisait largement aux besoins de la paroisse.

L’église a subi plusieurs transformations au fil du temps. À la fin des années 60, la municipalité d’Etrembieres décide la restauration complète de la chapelle. C’est le 9 avril 1972 que se déroule la cérémonie marquant l’achèvement des travaux. À certaines occasions, par exemple pour la célébration du 15 août, la cloche sonne à la volée, comme cela a été́ le cas pour le centenaire de l’armistice en 2018. Il reste la possibilité́ d’organiser certaines cérémonies sous conditions. Pour la visiter, se renseigner auprès de la mairie.

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97 Chemin des Cyclamens, 74100 Etrembières

Cimetière et tombe d’Edouard Castres

À propos de ce lieu

Edouard Castres, artiste peintre, né à Genève le 21 juin 1838 et mort le 28 juin 1902, à l’âge de 64 ans est enterré dans le cimetière d’Etrembieres, village où il vécut plusieurs années. Il suivit à Paris l’école des beaux-arts et pris part à la guerre franco-prussienne de 1870 dans l’armée de l’est comme volontaire de la Croix-Rouge française et assista à la retraite de l’armée en Suisse en 1871. En souvenir de cet événement, il peignit plusieurs toiles à huile représentant le quotidien des soldats dans le Jura enneigé. Il est surtout connu pour la réalisation du panorama Bourbaki, mesurant 110 par 10 mètres, exposé dans un musée qui lui est dédié́ à Lucerne.

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Château d’Etrembières “Château Haut”

À propos de ce lieu

Au pied du Salève, le château d’Etrembieres de type maison forte existe depuis des temps ancestraux. Sa construction date de la fin du 13 siècle ou début du 14 siècle et a subi plusieurs remaniements au fil du temps. Il se présente sous la forme d’une enceinte de 21 par 28 mètres de côté́ flanquée de tours rondes en ses angles ; il en subsiste trois. Autour d’une cour intérieure sont disposés les logis qui ont été́ restaurés aux 15e et 16e siècles. En 1589, toute la partie située au nord-ouest a été́ rasée. Berceau de la famille d’Etrembieres, les chevaliers d’Etrembieres sont cités depuis 1201 comme les vassaux des comtes de Genève. Aymon de Quart, prince-évêque de Genève, signe en 1309 au château un accord avec les bourgeois de Genève. Vers 1320, il est la possession de la famille de Compey. À la suite de l’assassinat de Bernard de Menthon par Philibert II de Compey en 1479 et sa condamnation à mort, le duc de Savoie confisque tous les biens de la famille Compey, dont le château d’Etrembieres. Il est rendu à la famille en 1526, mais son possesseur, un autre Philippe de Compey, assassine à Genève un chanoine fribourgeois ; le château est de nouveau confisqué. Le duc Emmanuel-Philibert le donne en fief en 1559 à François-Prosper de Genève-Lullin. Clémence de Genève-Lullin, qui l’a reçu en dot de son père Prosper de Genève en 1589 lors de son mariage avec Bernard IV de Menthon, sans enfant, le lègue à l’hôpital d’Annecy en 1606, charge à ce dernier de verser une rente au chapitre de Notre-Dame de Liesse. En 1857, Jean-Daniel Colladon procède dans le château aux essais d’une machine perforatrice à air comprimé, qui, après avoir attaqué́ le Salève, sera utilisée pour le percement du tunnel du Mont-Cenis avec l’ingénieur Germain Sommeiller. Aujourd’hui, il est le centre d’une exploitation agricole.

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135 Chemin du Château, 74100 Etrembières
Ouvert du lun. au ven. de 9h à 17h

Moulin des Eaux-Belles

À propos de ce lieu

Attesté depuis 1474, un moulin des Eaux-Belles dépendait alors du château de Châtillon ou des Terreaux, situé à 500 mètres plus à l’est dans les plaines. L’étude des cadastres sarde (1730) et français (1900), des fondés en titre, des droits d’eau, des archives liées au captage de la source des Eaux-Belles et des fonds iconographiques nous permettent de mieux appréhender ce site. En 1810, ce dernier comprend trois artifices, chacun disposant d’une roue pour la mouture du blé, et un battoir à chaux. Entre 1882 et 1939, le battoir à chaux est progressivement transformé en maison d’habitation, alors que le moulin à blé́ subit des transformations dès 1882 pour accueillir une machine à vapeur afin d’aider au pompage de l’eau. Successivement reconverti en station de traitement et en maison d’habitation, le moulin ne subsiste qu’à l’état de vestiges.

Actuellement, la source des Eaux-Belles fournit environ 20 % de l’eau d’Annemasse.

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Groupe Scolaire Jean-Jacques Rousseau

À propos de ce lieu

En 1990, les écoles de part et d’autre, - chef-lieu et Pas de l’Echelle - s’avèrent trop petites. Elles laisseront la place à la construction du groupe scolaire Jean-Jacques Rousseau. La première rentrée en 1994 reste un événement, rassemblant depuis l’ensemble des écoliers Etrembièrois.

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197 Rue des Chamois 74100 Etrembières (Pas-de-l ’Echelle)
Du lundi au vendredi de 08h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h30, fermé le mercredi, samedi et dimanche

Mont Salève

À propos de ce lieu

Du haut de ses 1379 mètres, le Salève ou mont Salève domine la commune d’Etrembières. Il offre en son sommet une vue imprenable sur Genève et ses alentours. Le téléphérique dont la gare basse se situe au Pas de l’Echelle y conduit les amoureux de la nature en quelques minutes.

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Préhistoire et Magdalénien et objets préhistoriques du Salève

À propos de ce lieu

Au pied du Salève, et sur ls bords de l’Arve, il n’y avait que des rochers et des peupliers, donc peu de place pour les cultures et les habitations. Mais près du sentier du Pas de l’Echelle, une sorte de vie s’installa grâce à la présence de nombreuses grottes. C’est en 1833 que le Genevois François-Isaac Mayor découvre, dans le chaos des blocs du Pas de l’Echelle, deux objets décorés datant du Magdalénien (15000-10000 avant J.-C, fin du Paléolithique supérieur) dont un bâton à trou taillé dans un bois de renne et gravé d’un bouquetin. Beaucoup de vestiges de la même période ont été révélés par les scientifiques au Pas de l’Echelle.

Au Néolithique, les hommes construisaient des dolmens en utilisant des blocs calcaires, résidus des moraines glaciaires. Il en existait un dans notre commune, près du moulin des Eaux-Belles. Il a été détruit en 1836 pour en faire des meules.

La grotte d’Aiguebelle (Eaux-Belles) et la caverne des Faux-Monnayeurs sont célèbres pour les trouvailles que les explorateurs et naturalistes y ont faites. Ces habitations troglodytiques datent du temps de la pierre polie (os taillé) et de l’époque de bronze.

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Téléphérique du Salève

À propos de ce lieu
  • 1893 : Bien avant le téléphérique
    Le premier transport au Salève a été imaginé par Maurice Delessert, administrateur du train à crémaillère du Salève. Eh oui ! Il était possible, dès 1893, de monter au Salève en train. La ligne a été ensuite améliorée et une connexion directe depuis Genève permettait, en l’espace de deux heures depuis le centre de la ville, d’atteindre le sommet.
  • 1932 : L’inauguration
    Le projet par câble voit finalement le jour le 5 août 1932. Une période faste s’ouvre au téléphérique, jusqu’en 1940. En l’espace de 8 minutes, le téléphérique rivalisait avec le voyage en 2 heures du train à crémaillère. La Seconde Guerre mondiale et l’ouverture des routes (sans compter le règne naissant de l’automobile) auront raison de la survie du téléphérique, qui, faute de moyens, cessera son exploitation en 1975.
  • 1975-1984 : La renaissance du téléphérique
    Par une volonté politique franco-suisse, le téléphérique, laissé à l’abandon, renaît et est restauré en 1984. Cette rénovation gâche l’esthétisme initiale de l’architecture mais permet au téléphérique d’être sauvé contrairement à d’autres téléphériques de son temps (Veyrier du Lac, Revard)
  • 2013 : Le téléphérique du Salève, une nouvelle étape
    Sa gestion politique et le financement de ses investissements sont gérés par le GLCT (groupement local de coopération transfrontalière crée en 2007), composé du canton de Genève, d’Annemasse Agglo et de la commune de Monnetier-Mornex. Les résultats de cette union politique et financière sont indéniables : 90 000 voyages en 2005, et près de 290 000 en 2018.
    Depuis 2013, c’est le groupement « Groupe RATP, les Transports Publics Genevois et COMAG » qui assure la gestion du service en lui donnant un nouveau souffle et une nouvelle image commerciale.
  • 2017 : On célèbre le 2 millionième voyage
    En 2017, le téléphérique célèbre son 2 millionième voyage depuis 10 ans, année de création du GLCT Téléphérique du Salève, l’union politique propriétaire de l’équipement. C’est la jeune Léa, 4 ans, habitant dans la région, qui détient ce titre.
  • 2023 : Le téléphérique du Salève aujourd’hui
    Pour ses 91 ans, le téléphérique s’offre un lifting complet et un renouveau de son offre de service : un restaurant panoramique, une terrasse 360°, un mur d’escalade de 20 m de haut, une exposition sur le Salève, etc.

Voir plus : https://www.telepherique-du-saleve.com

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Route du Téléphérique, 74100 Etrembières

Centre Culturel – Art’Salève

À propos de ce lieu

Conçue par le célèbre architecte savoyard Maurice Novarina (1907-2002), Notre-Dame- de la Paix du Pas de l’Echelle est dessinée à partir de 1963 et livrée en 1967. L’église est en partie financée par les paroissiens de la commune. La commune d’Etrembières l’a acquise le 8 mars 2010 - l’église a été́ désacralisée - et souhaite la conserver pour la reconvertir en centre culturel municipal. Elle est inscrite au titre des monuments historiques en février 2021.

La commune projette sa réaffectation en un centre culturel associant un lieu d’exposition, un lieu de spectacles occasionnels et des locaux pouvant être utilisés par des associations culturelles.

Projet de rénovation en cours

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Le Parc de Bois Salève

À propos de ce lieu

Acquis par la commune en novembre 2007, ce parc, d’une superficie de 94 131 m2, a été aménagé en 2019. Il est situé à quelques centaines de mètres du téléphérique, et se caractérise par ses perspectives vers le Mont Salève, sa proximité immédiate avec la maison du Bois Salève et la chapelle des Enfants de Marie, ainsi que son espace boisé classé, qui lui confèrent un cadre d’exception.
L’aménagement repose sur le principe d’un espace fédérateur, qui rassemble, avec notamment des aires de jeux intergénérationnelles, un amphithéâtre, un espace de pique-nique et un parcours de découverte botanique. Une tour pyramide de 7m de haut marque le point d’appel du parc.

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149 Chem. de Veyrier, 74100 Etrembières

Château de Symond

À propos de ce lieu

Connue depuis le 14e siècle à l’emplacement même de l’actuel Bois Salève, la Maison forte de Symond (ou Cymont dans certains textes) commandait l’accès au Pas de l’Echelle, escaliers taillés dans la roche du Salève et permettant de rejoindre le village de Monnetier. En 1304, elle appartenait à la famille Villette, vassaux des Comtes de Genève, puis en 1565 au Marquis de Cluses, Martin du Fresnoy. En 1722, elle fut acquise par Louis de Portes, qui la revendit, en 1743, aux de la Fléchère. À la mort du dernier Comte de Veyrier, la demeure fut achetée par le peintre François Diday, qui la garda jusqu’en 1847, année où il la revendit à une congrégation de religieuses enseignantes, les Fidèles Compagnes de Jésus. Ces dernières en firent un pensionnat pour jeunes filles de la haute société qui fonctionna jusqu’en 1901. Inutilisée jusqu’en 1917, puis hôpital néo-zélandais, vaste demeure qui servit à soigner les blessés et les malades de la Première Guerre mondiale, sous la tutelle de la Croix-Rouge. Après la guerre, elle abrita un préventorium pour enfants d’anciens combattants, mais ferma ses portes à nouveau en 1932. C’est la Protection mutuelle qui s’en porta acquéreur en 1934 pour accueillir des cheminots en convalescence, puis des enfants des cheminots durant le second conflit mondial. À l’issue de la guerre, la SNCF conserva l’établissement et en devint officiellement propriétaire en 1957. Durant de longues années, la SNCF y accueillit des enfants en colonies de vacances, puis des retraités. En 2003, l’établissement ferma ses portes en raison d’un manque de sécurité. La Maison de Bois Salève a depuis été́ réhabilitée en appartements de haut standing.

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Chapelle des enfants de Marie

À propos de ce lieu

Construite par l’architecte Jean-Daniel Blavignac (1817-1876), la chapelle des enfants de Marie est une miniature néo-gothique. C’est l’abbé Fleury qui, pour le compte d’Emilie Guers, la mère supérieure, prend contact avec Blavignac dès janvier 1859. Le chantier débute le 18 août 1859. Dix jours plus tard, la première pierre est posée. En novembre, la chapelle est sous toit. La bénédiction a lieu le 5 juillet 1860. Elle est située dans le parc du pensionnat, en bordure des lignes de tir du tout nouveau stand de la Société du tir au canon de Carouge. La chapelle des enfants de Marie sera démontée pour être réédifiée pierre par pierre au Pas de l’Echelle, où les Fidèles Compagnes de Jésus s’établirent lorsqu’elles furent contraintes de quitter Carouge en octobre 1875. La bénédiction eut lieu le 2 août 1844. Désaffectée, mal entretenue, pendant de nombreuses années, elle renaît en 2019 avec les premiers travaux de restauration. Au-delà de toutes croyances, l’histoire de cette petite chapelle ne peut pas nous laisser indifférents.

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Meule

À propos de ce lieu
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Fontaine César

À propos de ce lieu

Depuis le village du Pas de l’Echelle, en passant devant la douane de Veyrier pour vous rendre au bord de l’Arve, vous passez, en bas du chemin, devant un bassin, avec une voûte à l’une de ses extrémitéś. Il s’agit de la fontaine Jules César. Pourquoi ce nom ? On raconte que César aurait emprunté la voie romaine qui passait là et que ses chevaux se seraient désaltérés à la source sortant sous la voûte. Une autre légende raconte aussi qu’un soir de Noël, on aurait vu la tête du roi Hérode rouler dans un vacarme assourdissant et s’arrêter à cette fontaine. Elle est représentée sur des gravures datant des années 1800 et on peut aussi la voir sur la mappe sarde.

Un bassin a été construit devant cette voûte et servait, jusqu’à la Première Guerre mondiale, de lavoir public. L’eau, venant du Salève, est toujours à 12 °C, été comme hiver.

Il y avait alors un toit de tuiles et, ainsi, les lavandières lavaient et rinçaient leur linge et celui qu’on allait chercher, avec des chevaux tirant les chars, dans les hôtels et pensions de Genève. En face, dans la buanderie, située dans le prolongement de la ferme, elles faisaient d’abord bouillir le linge avant d’aller le laver à la fontaine, tandis que les repasseuses s’activaient à l’étage. Puis le toit a disparu.   Par la suite, ce bassin a servi aux maraichers voisins, à laver leurs légumes destinés aux marchés de Genève et d’Annemasse.
Le bassin se déverse dans l’étang en aval, qui servait autrefois au fonctionnement du moulin des frères Bosson.

Actuellement, cette eau très pure est employée pour l’arrosage municipal. La fontaine, entourée d’arbres, de verdure et bien fleurie en été est un lieu de calme et de fraicheur.

Avec les particularités politiques et géographiques de la région jusqu’en 1860, qui ont souvent fait bouger les frontières, la petite parcelle de terrain où est située cette fontaine se trouve être propriété de la commune de Veyrier (Suisse), mais son entretien et fleurissement sont assurés par le personnel communal d’Etrembières.

Projet de rénovation en cours

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678 Chemin des Pralets, 74100 Etrembières

Pont Etrembières

À propos de ce lieu

Permettant le franchissement de l’Arve à la limite des communes d’Etrembières et d’Annemasse, le pont d’Etrembières a toujours été, au fil des temps, d’une importance capitale. Sa construction remonte à l’antiquité, et la voie romaine Annecy-Genève l’empruntait déjà.

Jusqu’en 1847, un édifice en bois enjambait la rivière dont le passage était soumis à péage. Un pont de pierre et de fonte remplaça l’ouvrage en bois. En 1880, un viaduc doublait le pont et permettait le passage du chemin de fer du PLM. Montrant des signes de faiblesse évidents, le pont d’Etrembière fut doublé par deux ponts militaires « Bailey », bruyants pour le voisinage, puis démolis et remplacés par le pont actuel à l’allure plus moderne.

Son importance stratégique n’a fait que s’atténuer au profit de son caractère utilitaire.

Ne permettant plus la fluidité du trafic de l’agglomération, le pont actuel a été doublé par un autre ouvrage, le pont de Zone, construit entre Etrembières et Gaillard dans les années 1980.

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Bloc Veyrier Etrembières

À propos de ce lieu

Ce roc Veyrier-Étrembières symbolise le rapprochement transfrontalier d’Étrembières et de Veyrier, souhaité par les maires de l’époque, M. Mermod de Veyrier et M. Giacomini d’Étrembières. Depuis 2010, chaque année, des balades découvertes à l’initiative de Veyrier-Étrembières sans frontières sont organisées.

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Bibliothèque

À propos de ce lieu

La bibliothèque a ouvert ses portes en juin 2009 : le résultat d’un projet initialisé et abouti suite au travail, durant plusieurs années, du conseil municipal des Jeunes de la commune.

Au chef-lieu, gérée par une équipe de bénévoles, elle offre un fonds d’environ 4500 livres, d’un poste informatique à disposition des usagers, d’activités ponctuelles et d’un jardin de lecture.

Elle fait partie d’Intermède, réseau des bibliothèques d’Annemasse Agglo.

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110, rue des jardins 74100 Etrembières
Lundi de 16h à 18h, mercredi de 14h à 18h et samedi de 10h à 12h.

Cimetière Israélite

À propos de ce lieu

Inauguré en 1920, le cimetière israélite de Veyrier (tel qu’il se nomme) a pris le relais du cimetière juif de Carouge, arrivé à saturation. En effet, la loi cantonale genevoise de 1876 interdisant sur son territoire toute nouvelle implantation de cimetières privés ou confessionnels, la communauté́ israélite de Genève se voit contrainte de rechercher un nouveau terrain en France voisine. Positionné en réalité́ à cheval sur la frontière franco-suisse, il est accessible depuis les deux pays. Une singularité́, unique au monde, rendue possible par un accord bilatéral entre la France et la Suisse. Lorsqu’il est agrandi en 1930, on en profite pour y implanter (sur le secteur suisse) un oratoire comprenant une salle de prières et un petit centre funéraire. Cet édifice, construit par l’architecte Julien Flegenheimer, recevra en 1981 un vitrail monumental en dalle de verre réalisé́ par l’artiste Régine Heim, et verra ses façades ornementées par de la pierre de Jérusalem en 1999.

Le cimetière, agrandi une deuxième fois en 1985, abrite en 2009 environ 3 000 tombes, dont celles de quelques personnages connus, comme Albert Cohen, Liebmann Hersch, Zino Davidoff, Edmond Safra, Stefan Lux ou Édouard Stern.

Bien que son nom officiel soit Cimetière israélite de Veyrier, 70 % de sa surface dépendent juridiquement de la commune d’Étrembières et des lois françaises.

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491 Chemin des Vignes du Château, 74100 Etrembières

Carrières du Salève

À propos de ce lieu

La SARL Les Carrieres du Saleve exploite une carrière sur les communes d’Etrembières et de Bossey et plus précisément au lieu-dit « Le Pas de l’Echelle » au pied du Salève.

Située proche de la frontière genevoise, elle alimente en granulats le marché français mais aussi le marché suisse

Voir plus : https://www.carrieresdusaleve.fr

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423 chemin de Balme – Le Pas de l’Échelle 74100 Étrembières
Le site est ouvert aux professionnels uniquement du lundi au vendredi de 07h00 à 12h00 et de 13h15 à 17h00, les bureaux sont ouverts du lundi au vendredi de 08h00 à 12h00 et de 13h15 à 17h30.

Les Etangs du Pas de l’Echelle

À propos de ce lieu

Les étangs d’Etrembières, composés de trois étendues d’eau, sont situés au bord de l’Arve. L’Arve, torrent de montagne, prend sa source au col de Balme, dans la vallée de Chamonix, à 2200 mètres d’altitude. Il passe à Etrembières pour aller rejoindre le Rhône, dans lequel il se jette. Son parcours est d’environ 107 Km dont 9 Km en Suisse. La frontière de l’Arve se situe à Veyrier, Gaillard et le Pas de l’Echelle.

L’utilisation du gravier de l’Arve a été massive dans les années 50 à 80. Les anciennes gravières ont été comblées ou sont restées en eau. Les étangs ainsi créés sont une zone naturelle classée biotope, qui comporte plusieurs espèces animales et végétales protégées aux niveaux régional et national : castor, grèbe castagneux, bruant des roseaux, rousserolle effarvatte...

D’accès libre, ils sont ouverts toute l’année et un de leur accès peut se faire par le chemin des Grandes Îles au Pas de l’Échelle. Le site est étonnant aussi par son aspect d’espace boisé, avec ses grands et vieux arbres qui jalonnent les sentiers et engagent à la balade. Sur l’ensemble de la zone, la chasse et la pêche continuent de s’exercer librement dans le cadre de la réglementation en vigueur. Un espace protégé et à protéger.

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Douane de Veyrier

À propos de ce lieu

Le passage de la frontière suisse la plus proche, se situe au Pas de l’Echelle et nous relie avec la commune voisine de Veyrier.

Voir plus : https://veyrier.ch

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1255 Veyrier, Suisse

Parapente

À propos de ce lieu

Le parapente est un aéronef dérivé du parachute, permettant la pratique du vol libre ou du paramoteur. De nos jours, son utilisation, qui constitue un loisir et un sport, est indépendante du parachutisme et se rapproche plus d’autres pratiques de sports aériens comme le deltaplane ou le vol à voile.

Voir plus : https://cvls.fr

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Source d’Aigue Noire

À propos de ce lieu

De nombreuses sources d’eau sortent du Salève, parfois sous la forme de cascades, plus ou moins grosses selon les saisons, parfois sous la forme de petits ruisseaux canalisés puis laissés à l’air libre comme le ruisseau des Eaux Belles ou entièrement canalisés et ressortant de l’autre côté de la frontière.

C’est le cas de l’Aigue Noire, qui sort du Salève, à la droite des carrières, près de la limite avec la commune de Bossey. Il y a d’ailleurs à cet endroit un chemin appelé impasse de la Source. Cette eau était canalisée et ressortait en face, sur le territoire de la commune de Veyrier, en Suisse. Autrefois, elle alimentait les fontaines publiques de ce village. Des travaux de rénovation du captage ont été réalisés en 1979, lors de la création de l’autoroute. Puis en 2006, d’autres travaux ont été entrepris afin d’utiliser à nouveau cette source et de valoriser l’environnement et la qualité de vie des habitants et des agriculteurs de Veyrier :

  • De nouvelles canalisations ont été installées, qui passent sous l’autoroute A40, la voie ferrée et la route départementale,
  • Un bassin de stockage d’eau sur la commune voisine de Troinex a été mis en place afin de permettre aux maraichers d’avoir une réserve d’eau,
  • Un étang et une zone humide sur Veyrier ont été créés afin d’avoir un biotope de qualité pour la flore et la faune.

C’est un lieu de détente et de promenade ouvert à tous.

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Fleurs

À propos de ce lieu

Les euphorbes font partie d’un genre immense et très polymorphe. Petites ou grandes, annuelles ou vivaces, leur forme insolite et leur floraison originale sont toujours une source d'étonnement. Herbacées ou succulentes, elles poussent sans problème.

Les violettes sauvages, originaires du centre et de l’est du Canada et des Etats-Unis, elles se sont établies partout où les conditions sont humides et ombrageuses.

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