Nuisibles
Les nids de la chenille processionnaire du pin sont de plus en plus nombreux sur notre territoire, impliquant des nuisances sanitaires importantes sur les arbres, les animaux et les hommes.
Il est conseillé d’installer des pièges à phéromone de synthèse, entre juin et septembre, afin de piéger les papillons mâles et ainsi éviter la reproduction.
Dès février (et jusqu’en mai), vous pouvez installer des pièges de chenilles sur les arbres infestés afin de capturer celles-ci lors de leur descente. Sur ces mêmes arbres, installez également des pièges à phéromone de synthèse, entre juin et septembre.
A plus long terme, il est également intéressant de réduire le nombre des arbres hôtes et de privilégier des plantations d’arbres diversifiés sur vos parcelles, en privilégiant les feuillus et les espèces locales adaptées à notre territoire. N’hésitez pas non plus à accueillir des mésanges, bon prédateur de ces chenilles, en installant des nichoirs.
Combiner plusieurs méthodes améliorera l’efficacité de vos actions !
Attention
La destruction des nids de processionnaires nécessite un équipement de protection adéquat et il n’est pas conseillé de le faire vous-même !
Vous pouvez vous renseigner de manière plus précise en consultant un guide élaboré par des organismes spécialisés.
Quels sont les signes de présence de ce type de rongeurs ?
Il existe de nombreux signes prouvant la présence de rats au sein d’une habitation. Par exemple, ces nuisibles laisseront des excréments sur leur passage. Ensuite, vous retrouverez des morceaux de plastique ou de bois rongés, de la nourriture grignotée, des sacs ou des câbles abîmés… Les rats ont pour habitude de s’uriner les uns sur les autres, ce qui provoque une odeur désagréable en cas d’infestation. Vous pourrez entendre des bruits de déplacement pendant la nuit, et surtout observer des empreintes dans la poussière, sous des meubles par exemple.
Comment prévenir une infestation de rats ?
Il est possible de prévenir une invasion de rats. En effet, il est recommandé pour cela de nettoyer régulièrement votre habitation, de ne pas laisser trainer de nourriture qui pourrait les attirer, et de bien fermer vos poubelles avec un couvercle. Même en respectant ces recommandations, ces nuisibles peuvent s’infiltrer au sein de votre appartement ou maison…
Comment lutter contre ces rongeurs ?
En cas d’invasion de rongeurs, il vous est possible d’acheter dans le commerce des pièges, du poison anticoagulant ou des répulsifs anti-rats. Seulement, la meilleure façon d’être sûr de se débarrasser définitivement de ces nuisibles sera de faire appel à un professionnel. En effet, un dératiseur aura des connaissances et de l’expérience pour s’adapter à votre problème. Il sera équipé au mieux, et pourra vous conseiller. Il aura également accès à de nombreux produits que vous ne pourrez pas trouver en boutique.
Comment se développe le moustique tigre ?
Le moustique tigre adulte réapparait chaque année à la fin du printemps. Avant cela, il a veillé à coloniser les contenants naturels ou artificiels de toutes formes pour constituer sa zone de ponte (son gîte larvaire) parfois même pendant l’hiver : coupelles pour pots de fleur, pneus usagés, jouets, récupérateurs d’eau de pluie, mobiliers de jardin, piscines non entretenues, bâches, etc.).
Il n’a pas forcément besoin de beaucoup d’eau. L’équivalent d’un bouchon peut parfois être suffisant pour que ses larves se développent.
La femelle, après avoir été fécondée, pond directement sur les parois asséchées de ces contenants susceptibles de se remplir d’eau.
Une fois au contact de l’eau, au retour des beaux jours, les œufs se développent rapidement : il faut compter environ une semaine pour que les larves prennent une forme adulte.
La femelle peut pondre tous les 12 jours. Elle va en moyenne pondre 5 fois au cours de sa vie (150 œufs par ponte) soit environ 750 œufs au total, ce qui explique la diffusion rapide de ce moustique.
Savoir le repérer pour mieux le signaler
Vous pouvez contribuer à la surveillance du moustique tigre en signalant sa présence sur le site signalement-moustique.fr et en envoyant des photos. Vous pouvez également adresser le spécimen neutralisé à l’EIRAD qui analysera les signalements concernant des communes non colonisées. Pour certains d’entre eux, une enquête entomologique peut être effectuée.
Cette surveillance contribue à mieux connaître la répartition du moustique sur le territoire, qu’il soit implanté ou non.